Annexe C – Notes de recherche du MCDP sur la terminologie utilisée pour faire référence aux diverses orientations sexuelles et identités de genre

Sur la place publique, l’acronyme LGBT (lesbiennes, gais, bisexuels et transgenres) et son cousin LGBTTQ* sont courants. Toutefois, ils ne conviennent pas parfaitement au Musée parce qu’ils ne sont pas pleinement inclusifs. On lui ajoute souvent des lettres : T pour désigner les personnes trans, T ou TS ou 2S pour désigner les personnes bi-spirituelles, Q pour désigner les personnes queer ou en questionnement, A pour les personnes asexuelles, A pour les personnes alliées des LGBT, I pour les personnes intersexuées, I pour les personnes indécises, C pour les personnes curieuses, et ainsi de suite.

En 2014, l’organisation nationale Egale Canada préconisait la version suivante de l’acronyme : LGBTTIQQ2SA. Au début de 2017, elle utilisait sur son site Web les acronymes LGBTIQ2S et LGBTQ. Quant au Musée, il a pour politique d’éviter les acronymes sur toutes ses plateformes parce qu’ils ne sont pas toujours bien compris et risquent d’être mal interprétés.

Le terme « queer » est un autre terme générique qui désigne les personnes gaies, lesbiennes, bisexuelles, transgenre et autres orientations sexuelles et identités de genre; toutefois, les recherches terminologiques suggèrent que ce terme peut être considéré comme péjoratif par certains groupes, surtout parmi les générations âgées. Leur opinion diffère parfois de celle de groupes plus jeunes qui ont adopté ce terme. De plus, ce terme n’inclut pas les personnes bi-spirituelles des communautés autochtones.

Le Musée tient aussi compte de la différence entre « orientation sexuelle » et « identité de genre » :

  • L’orientation sexuelle décrit l’attirance sexuelle ou amoureuse d’une personne pour les autres. L’hétérosexualité, l’homosexualité et la bisexualité sont des orientations sexuelles, tout comme la pansexualité, la polysexualité et l’asexualité. L’orientation sexuelle est implicite dans la Charte canadienne des droits et libertés et est explicitement mentionnée comme motif interdit de discrimination dans les lois de toutes les provinces et de tous les territoires qui visent à protéger les droits de la personne.
  • L’identité de genre diffère de l’orientation sexuelle. C’est le sentiment profond qu’a une personne de son genre, qui peut être différent de celui qu’on lui a attribué à la naissance.